Jean-François ARNAL: Peinture

2025/2026

La figuration repose sur une représentation identifiable du monde extérieur. Elle peut être réaliste, naturaliste ou stylisée, mais elle conserve toujours un lien direct avec la réalité visible. À l’opposé, l’abstraction renonce à toute référence directe au monde tangible. Ainsi, Kandinsky a affirmé que la peinture devait être affranchie de toute représentation pour atteindre une dimension spirituelle et universelle. Si ces deux notions ont longtemps été considérées comme opposées, l’histoire de l’art montre qu’elles s’interpénètrent et se nourrissent mutuellement. Une œuvre peut être perçue différemment selon le contexte, la culture et la sensibilité de celui qui l’observe, la perception et l’interprétation du regardeur. Des avant-gardes du XXe siècle aux artistes contemporains, cette oscillation entre reconnaissance et dissolution de la forme traduit une quête permanente de renouvellement et d’exploration. Parmi ces interprétations, la perception de visages est le motif le plus souvent reconnu, et les raisons physiologiques de cette reconnaissance seront exposées.

2024/2025