Francis RATIER est un Psychanalyste, Membre de l’Ecole de la Cause Freudienne, Membre de l’Association Mondiale de Psychanalyse, Enseignant au Collège Clinique de Toulouse ainsi que Délégué régional de l’A.C.F M-P
Publications
La revue « Empan » a publié une dizaine de mes articles sur des thèmes divers : La famille, les abus sexuels, la question du signalement, la place de la psychanalyse dans les institutions, les différentes pratiques d’élaboration, la clinique de la grande précarité, la peur des femmes, la mesure des hommes, perception des risques par les usagers…
Un certain nombre de mes interventions dans le cadre de la formation permanente ont fait l’objet d’une publication dans les Carnets de Fare.
Collaborations à des ouvrages :
A La Psychanalyse à l’épreuve de la guerre, sous la direction de Marie-Hélène Brousse
Présentation du cycle psychanalyse :
2016/2017 : « L’inconscient et le corps »
Le corps dans la psychanalyse
« Comment à partir d’une expérience de parole et de l’élaboration théorique qui en découle, concevoir le corps et la capacité des mots à l’atteindre?
Plus qu’une théorie, par définition arrêtée, Freud et Lacan proposent à cette question des réponses ouvertes et articulées qui constituent une orientation dans les rapports entretenus par la vie, la jouissance, le corps, la parole, le langage et le sujet ».
2015-2016 : «Les malaises dans la civilisation aujourd’hui»
La Nature ne nous fait plus peur, nous essayons désespérément de la protéger.
Notre vie s’allonge et nous cherchons des moyens de la prolonger encore sans perdre espoir que la science nous rendent immortels.
Ainsi des trois sources de malaise distinguées par Freud, seule la troisième, le malaise lié à la civilisation garde son acuité.
Il prend de plus en plus l’allure d’impasses qui sollicitent nos élaborations pour être inventoriées, repérées, situées, nommées, cartographiées, avant de proposer des chemins de traverse qui permettent de les concevoir comme porteuses d’un nouveau, de nouveautés en attente.
Que ces nouveautés nous les voulions ou pas est un autre problème, lié au premier mais distinct.
De ce malaise protéiforme du vivre ensemble ou mêmes séparés, de cet inconfort grandissant dans le lien social il s’agit d’abord d’examiner les raisons, les causes, de répondre aux questions du «comment?» et du «pourquoi?»
Puis d’en examiner quatre formes majeures :
- La famille dont les formes, les modalités se diversifient sans cesser, comme on l’avait cru, en 1968 par exemple, d’être désirable.
- Le couple qui ne se compose plus nécessairement d’un homme et d’une femme, pas même de deux sujets mais associent un sujet et celle, celui, ce qui lui lui fait complément, ce, celui, celle qui le protège de la solitude.
- La guerre, que nous ne voulons pas voir mais dont le bruit nous vient du dehors et aussi du dedans.
- L’identité enfin qui ne suit plus les lignes de force des désignations rigides reçues dès l’enfance et même avant, qui ne parcourt plus le chemin des lois, pas complètement non plus celui sinueux des normes mais se fabrique, se bricole un être soi avec l’autre.